• 'Colombe volant (a l'arc-en-ciel)' ('Dove flying (with a rainbow)') by Pablo Picasso

    Pablo Picasso <nobr>(1881-1973)</nobr>
    Colombe volant (à l'arc-en-ciel)

    Un jour, toutes les couleurs du monde se mirent à se disputer entre elles,
    chacune prétendant être la meilleure, la plus importante, la plus belle, la plus utile,
    la favorite.

    Le vert affirma :
    Je suis le plus essentiel, c’est indéniable. Je représente la vie et de l'espoir.
    J'ai été choisi pour l'herbe, les arbres et les feuilles. Sans moi, les animaux
    mourraient. Regardez la campagne et vous verrez que je suis majoritaire.

    Le bleu prit la parole :
    Tu ne penses qu’à la terre mais tu oublies le ciel et l’océan. C’est l’eau qui est
    la base de la vie alors que le ciel nous donne l’espace, la paix et la sérénité.
    Sans moi, vous ne seriez rien.

    Le jaune rit dans sa barbe :
    Vous êtes bien trop sérieux. Moi j’apporte le rire, la gaieté et la chaleur dans
    le monde. À preuve, le soleil est jaune, tout comme la lune et les étoiles.
    Chaque fois que vous regardez un tournesol, il vous donne le goût du bonheur.
    Sans moi, il n’y aurait aucun plaisir sur cette terre.

    L’orange éleva sa voix  dans le tumulte :
    Je suis la couleur de la santé et de la force. On me voit peut-être moins souvent
    que vous mais je suis utile aux besoins de la vie humaine. Je transporte les plus
    importantes vitamines. Pensez aux carottes, aux citrouilles, aux oranges aux mangues
    et aux papayes. Je ne suis pas là tout le temps mais quand je colore le ciel au
    lever ou au coucher du soleil, ma beauté est telle que personne ne remarque plus
    aucun de vous.

    Le rouge qui s’était retenu jusque là, prit la parole haut et fort :
    C’est moi le chef de toutes les couleurs car je suis le sang, le sang de la vie.
    Je suis la couleur du danger et de la bravoure. Je suis toujours prêt à me battre
    pour une cause. Sans moi, la terre serait aussi vide que la lune. Je suis la
    couleur de la passion et de l’amour, de la rose rouge, du poinsettia et du coquelicot.

    Le pourpre se leva et parla dignement :
    Je suis la couleur de la royauté et du pouvoir. Les rois, les chefs et les évêques
    m’ont toujours choisie parce que je suis le signe de l’autorité et de la sagesse.
    Les gens ne m’interrogent pas, ils écoutent et obéissent.

    Finalement, l’indigo prit la parole, beaucoup plus calmement que les autres mais avec
    autant de détermination :
    Pensez à moi, je suis la couleur du silence. Vous ne m’avez peut-être pas remarquée
    mais sans moi vous seriez insignifiantes. Je représente la pensée et la réflexion,
    l’ombre du crépuscule et les profondeurs de l’eau. Vous avez besoin de moi pour
    l’équilibre, le contraste et la paix intérieure.

    Et ainsi les couleurs continuèrent à se vanter, chacune convaincue de sa propre
    supériorité. Leur dispute devint de plus en plus sérieuse. Mais soudain, un éclair
    apparut dans le ciel et le tonnerre gronda. La pluie commença à tomber fortement.
    Inquiètes, les couleurs se rapprochèrent les unes des autres pour se rassurer.

    Au milieu de la clameur, la pluie prit la parole :
    Idiotes ! Vous n’arrêtez pas de vous chamailler, chacune essaie de dominer les autres.
    Ne savez-vous pas que vous existez toutes pour une raison spéciale, unique et différente ? Joignez vos
    mains et venez à moi. Les couleurs obéirent et unirent leurs mains.

    La pluie poursuivit :
    Dorénavant, quand il pleuvra, chacune de vous traversera le ciel pour former
    un grand arc de couleurs et démontrer que vous pouvez toutes vivre ensemble en harmonie. L’arc-en-ciel est un signe d’espoir pour demain.
    Et, chaque fois que la pluie lavera le monde, un arc-en-ciel apparaîtra dans le ciel, pour nous rappeler de nous apprécier les uns les autres.



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  • C'est l'histoire de deux amis qui marchaient dans le désert. A un moment,
    ils se disputèrent et l'un des deux donna une gifle à l'autre. Ce dernier, endolori
    mais sans rien dire, écrivit dans le sable :
    "AUJOURD'HUI MON MEILLEUR AMI M'A DONNE UNE GIFLE."

    Ils continuèrent à marcher puis trouvèrent un oasis, dans lequel ils décidèrent de
    se baigner. Mais celui qui avait été giflé manqua de se noyer et son ami le sauva.
    Quand il se fut repris, il écrivit sur une pierre:
    "AUJOURD'HUI MON MEILLEUR AMI M'A SAUVE LA VIE.

    Celui qui avait donné la gifle et avait sauvé son ami lui demanda :
    "Quand je t'ai blessé tu as écrit sur le sable, et maintenant tu as écrit sur la pierre.
    Pourquoi?"
    L'autre ami répondit :
    "Quand quelqu'un nous blesse, nous devons l'écrire dans le sable, où les vents du
    pardon peuvent l'effacer. Mais quand quelqu'un fait quelque chose de bien pour nous,
    nous devons le graver dans la pierre, où aucun vent ne peut l'effacer."

    APPRENDS A ECRIRE TES BLESSURES DANS LE SABLE
    ET A GRAVER TES JOIES DANS LA PIERRE.

    article tiré dans  iciyatou.net


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  • La paix n'est pas un don de Dieu à ses créatures. C'est un don que nous nous faisons les uns aux autres.

     Elie WIESEL


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  • L'adieu

     

    J'ai cueilli ce brin de bruyère

    L'automne est morte souviens-t'en

    Nous ne nous verrons plus sur terre

    Odeur du temps brin de bruyère

    Et souviens toi que je t'attends

     

    [Guillaume apollinaire, alcool.]


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  • Mon herbier poétique

    Clothilde

     

    L'Anémone et l'Ancolie

    Ont pousé dans le jardin

    Où dort la mélancolie

    Entre l'amour et le dédain

     

    Il y vient aussi nos ombres

    Que la nuit dissipera

    Le soleil qui les rend sombres

    Avec elles disparaîtra

     

    Les déités des eaux vives

    Laissent couler leurs cheveux

    Passe il faut que tu poursuives

    Cette belle ombre que tu veux

     

    [Guillaume Apollinaire, Alcools]


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